La technologie est sans aucun doute en train de transformer le monde.

Rappelons qu’il a fallu 75 ans avant que le téléphone filaire atteigne 100 millions d’utilisateurs, mais seulement 16 ans pour que le téléphone mobile atteigne le même jalon.

Internet a dépassé les 100 millions d’utilisateurs en 7 ans et Facebook en 4,5 ans.

Notons que ChatGPT a atteint ce seuil des 100 millions en seulement 2 mois.

Enfin, ce record a été très largement battu durant l’été 2023 par l’application Threads du groupe META, qui a attiré 100 millions d’utilisateurs en seulement 2 jours !

Depuis, la croissance exponentielle des données et du stockage, alimentée par diverses applications telles que l’Intelligence Artificielle (IA), le commerce en ligne, les services bancaires et les jeux et divertissements en streaming, génère une demande croissante de datacenters toujours plus sophistiqués, sécurisés et écoresponsables. Selon les prévisions, le seul marché français de ces sites devrait augmenter de près de 4 % d’ici 2027, avec près de 12 milliards d’euros d’investissements prévus.

Au cours des dernières années, RLB-SQA a renforcé son offre sur le marché français en créant une équipe technique et commerciale solide, bénéficiant d’une expertise approfondie dans le domaine des datacenters (DC) et de l’ingénierie d’hébergement des données, apte à appréhender les 4 étapes suivantes :

 

 

Quels sont les principaux problèmes d’un datacenter existant non performant économiquement et écologiquement ?

Les datacenters (DC) non performants posent de nombreux défis, tant sur le plan économique qu’environnemental. Les principaux problèmes auxquels ils sont confrontés sont :

 

Économiques

  • Des consommations énergétiques excessives : Les DC sont de grands consommateurs d’énergie, principalement pour alimenter les serveurs et les systèmes de refroidissement. Une inefficacité énergétique se traduit par un coût d’exploitation élevé, une sensibilité accrue à la volatilité des prix des énergies et, par conséquent, une rentabilité aléatoire ou réduite.
  • Des coûts de maintenance élevés : Des équipements vieillissants ou mal entretenus peuvent entraîner des pannes fréquentes, des temps d’arrêt prolongés et des coûts de maintenance importants. Un DC en panne, partielle ou totale, génère autant de dégradation d’image sur le court et moyen terme que de pertes immédiates de revenus pour l’hébergeur.
  • Des difficultés à évoluer : Un DC non évolutif peut rapidement devenir un goulot d’étranglement pour une entreprise en croissance, nécessitant des investissements importants si il lui faut faire face à une demande accrue.

 

Environnementaux

  • De trop importantes émissions de gaz à effet de serre : La consommation d’énergie élevée des DC contribue significativement aux émissions de gaz à effet de serre (GES), accélérant le changement climatique.
  • Une consommation d’eau importante : Le refroidissement des équipements nécessite souvent de grandes quantités d’eau, ce qui peut mettre à mal les ressources en eau locales au détriment des populations et des autres usages.
  • Une surproduction de déchets électroniques : Le renouvellement fréquent des équipements génère d’importants volumes de déchets électroniques, difficiles à recycler et souvent exportés vers des pays en développement.

 

Autres problématiques

  • Une fiabilité réduite : Des équipements vieillissants et une infrastructure peu robuste peuvent entraîner des pannes fréquentes et des pertes de données.
  • Une sécurité compromise : Les DC non conformes aux normes de sécurité les plus récentes sont plus vulnérables aux cyberattaques, mettant en péril la confidentialité des données hébergées ou celle des flux de communication.
  • Des difficultés à attirer et à retenir les talents : Les entreprises dont les DC sont obsolètes peuvent avoir du mal à attirer et à retenir les meilleurs talents, car elles ne disposent pas des outils les plus modernes.

 

RLB-SQA développe un ensemble de solutions pour améliorer la performance globale, et notamment environnementale, des DC.

Pour remédier aux problèmes listés ci-dessus, plusieurs solutions sont proposées aux hébergeurs pour l’environnement des serveurs :

 

  • L’optimisation énergétique : Mise en place de systèmes de refroidissement plus efficaces, isolation renforcée des salles informatiques, gestion permanente des énergies et utilités, optimisation des temps de fonctionnement, etc…
  • L’optimisation de la maintenance : Mise en place de systèmes de supervision plus efficaces, gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO), optimisation des temps d’arrêt pour maintenance, etc…
  • La modernisation des équipements : Remplacement des équipements vieillissants par des modèles plus performants et économes en énergie et en maintenance.
  • L’adoption de pratiques durables : Favoriser le recyclage des équipements, réduire la consommation d’eau, privilégier l’utilisation d’énergies renouvelables, etc…
  • La surveillance par la mise en place de systèmes de supervision au plus près des serveurs pour assurer leur surveillance et détecter les anomalies pouvant limiter leur opérationnalité et minimiser la performance globale du DC.

 

Comment décarboner efficacement un DC ?

Sachant que la consommation énergétique des DC représente une part non négligeable de la consommation mondiale d’électricité – les estimations actuelles situent cette part entre 2% et 3% de la consommation totale en 2023 – la décarbonation des DC devient un enjeu majeur dans la lutte contre le changement climatique. Ces infrastructures, essentielles à notre société numérique, consomment d’énormes quantités d’énergie, principalement pour alimenter les serveurs et assurer leur refroidissement.

RLB-SQA travaille sur plusieurs pistes pour réduire l’empreinte carbone des DC.

 

Le choix de l’implantation

Tout d’abord, évaluer les risques naturels (séismes, inondations) et industriels voisins afin de choisir un site peu ou non exposé.

Puis viser le « free cooling » par le choix d’une région où la température extérieure moyenne, tout au long de l’année, est sensiblement inférieure à celle désirée dans le DC.

En sus de ce choix difficile, l’emplacement idéal pour un DC décarboné est une décision complexe, qui nécessite une évaluation minutieuse de nombreux facteurs et éléments clés à considérer :

 

Les facteurs énergétiques :

  • L’accès aisé à des énergies décarbonées : Privilégier des régions avec un fort potentiel en énergie solaire, éolienne, hydroélectrique ou géothermique, voire nucléaire en écartant toute électricité produite à partir de charbon, pétrole ou gaz, tant naturel que de pétrole ou de schiste.
  • Un réseau électrique stable et fiable : Une alimentation robuste et maillée est essentielle pour assurer la continuité d’alimentation du DC et limiter au maximum l’utilisation des systèmes d’alimentation de secours.
  • L’efficacité énergétique bâtimentaire : Opter pour des bâtiments conçus pour minimiser la consommation énergétique, avec une très bonne isolation, des systèmes de refroidissement efficaces et une utilisation optimale de la lumière naturelle pour les bureaux attenants.

 

Les facteurs environnementaux :

  • Le Climat : comme évoqué ci-dessus, si le « free cooling » n’est pas possible, les régions avec un climat tempéré sont généralement plus favorables, car elles nécessitent moins d’énergie pour le refroidissement des équipements.
  • La disponibilité de l’eau : L’eau est généralement utilisée comme fluide caloporteur des systèmes pour refroidir les équipements, il est donc important d’évaluer les ressources en eau locales et les risques de sécheresse.
  • Les impacts environnementaux de la construction et de l’exploitation du DC : Choisir un site qui minimise ces impacts sur la biodiversité et les écosystèmes locaux.

 

Autres facteurs :

  • Les coûts : Évaluer les coûts de construction, d’exploitation et d’entretien du DC, en tenant compte des incitations fiscales et des subventions éventuelles à l’installation.
  • La réglementation : Se conformer à la réglementation environnementale locale et nationale.
  • La connectivité : Assurer une bonne connectivité aux réseaux de communication pour garantir un accès rapide aux données hébergées.
  • La sécurité : Mettre en place des mesures de sécurité robustes, tant passives qu’actives, pour protéger le personnel, les données, les serveurs, les bâtiments et leurs équipements.

 

Sur de multiples projets à travers le monde, RLB a mis en œuvre des solutions innovantes pour la décarbonation des DC, telles que :

  • La réutilisation de la chaleur : Plutôt que de rejeter celle-ci à l’extérieur, valoriser la chaleur produite par les serveurs pour chauffer des bâtiments ou des serres.
  • L’immersion : Refroidir les serveurs par immersion dans un liquide diélectrique, ce qui permet d’augmenter leur densité de calcul et de réduire leur consommation d’énergie.
  • L’Intelligence artificielle : Utiliser l’IA pour optimiser la gestion de l’énergie et améliorer l’efficacité des systèmes de refroidissement.
  • Des équipements performants : Privilégier des serveurs à haute efficacité énergétique, optimiser la densité de calcul et utiliser des systèmes de refroidissement innovants (pompe à chaleur à haute efficacité, puit canadien, etc…).
  • La gestion intelligente de l’énergie : Mettre en place des systèmes de gestion dynamique de l’alimentation permettant d’adapter la consommation en fonction de la charge de travail. Choisir des onduleurs à haut rendement. Déplacer les charges les moins critiques vers des heures creuses ou vers des sites moins énergivores.
  • L’utilisation accrue des énergies renouvelables en utilisant de l’électricité produite à proximité à partir de sources renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité). Si l’alimentation directe n’est pas possible, souscrire à des contrats d’achat d’électricité verte pour compenser les émissions de GES.
  • La conception durable des bâtiments avec l’isolation renforcée des bâtiments et l’utilisation de matériaux de construction durables et à faible impact environnemental. Intégrer des panneaux solaires, des éoliennes ou d’autres sources d’énergie renouvelable pour assurer une part d’autoconsommation.
  • L’investissement dans des projets environnementaux pour permettre la compensation carbone en finançant des projets de réduction des émissions de GES (reforestation, énergies renouvelables…) pour compenser les émissions résiduelles.
  • L’optimisation de l’exploitation et de la maintenance en mettant en place un système de surveillance en temps réel de la consommation énergétique, en réalisant une maintenance préventive régulière des équipements pour prolonger leur durée de vie, en mettant en place des processus de recyclage des équipements en fin de vie, en obtenant des certifications environnementales (ISO 14001, LEED, etc…) pour attester de la performance environnementale globale du DC.

 

En résumé

La décarbonation des datacenters est un processus complexe qui nécessite une approche globale. En combinant ces différentes mesures, il est possible de réduire significativement l’empreinte carbone de ces infrastructures et de contribuer à la transition vers une économie plus durable.

En combinant les différentes solutions de décarbonation présentées ci-dessus, RLB est capable d’obtenir pour ses Clients des résultats très significatifs en termes de réduction de la consommation énergétique et des coûts environnementaux optimisés.